14 novembre 2013

Fake Cancer Study Spotlights Bogus Science Journals

Fake Cancer Study Spotlights Bogus Science Journals

Tant de chercheurs publient des données fausses, ou partielles, ou gonflées par le niveau de signification statistique, sans en être totalement conscients. Ils pensent que cela fait partie du jeu. La science est devenue un marché comme un autre, sur lequel il faut vendre sa production, et par la même occasion se vendre.

Le journaliste de Science a fait une démarche intelligente, qui éclaire bien le processus, désormais patent dans les journaux "open-access". Evidemment, le coup n'est pas anodin, puisqu'il appartient à une institution menacée par ces mêmes journaux.

La pureté n'existe plus.

La France, à l'Ouest

Heureux sont mes enfants qui pour l'instant ne vivent plus dans ce pays dévasté par l'abrutissement et la négation de tout esprit critique.
Je lis les nouvelles avec une affliction qui m'a rendu malade.
Je rentre après un bref séjour abroad, mais juste pour faire mes bagages et repartir.
Ce qui me touche en particulier est l'imbécillité des Bretons, connards de "bonnets rouges", parce qu'ils ont détruit la Bretagne avec leur surexploitation de cochons, producteurs de nitrates, destructeurs du littoral, puanteur de la campagne. Lisiers. Sans raison économique aucune. Que le fric. Pour quelques uns qui ne veulent pas payer pour leurs cochons de camions seconds pollueurs. Totalement incroyable. Et les médias, de plus en plus racoleurs qui te diffusent des appels à la révolution pour faire vendre du papier.
Plus rien, que du chômage. Le vrai problème venant de ceux que l'on ne critique jamais. Les entrepreneurs français. Qui sont les premiers responsables de l'état de ce pays dont les seules valeurs qui s'exportent sont pour l'instant celles de sa culture ou de qu'il en reste. C'est loin de leurs préoccupations. Les entrepreneurs français sont globalement nuls, ils n'ont aucune créativité, ce sont de mauvais japonais car ils sont trop flemmards pour copier bien, et n'inventent rien car ils n'ont pas été formés pour cela. Ils ont été formatés par les Grandes Ecoles, pour lesquelles ils se sont défoncés deux ans après leur bac pour finir dans les premiers, après ils n'ont plus rien fait que d'en sortir. Ensuite, ils se sont soutenus (mot français pour maffia bourgeoise). Aucune recherche dans ces machins du 5ème arrondissement. Les seuls chercheurs sont à l'Ecole Normale, qui ont enculé toutes les mouches du même arrondissement. Ils ont été suprêmement condescendants avec les Universités, parce que ces parcs à étudiants sont peuplés de gens venus de n'importe où qui n'ont pas fait les concours. C'est un régime digne des dictatures de l'Amérique du Sud avant 1960. Ou de la Russie éternelle.
On pourrait continuer avec de nombreux exemples de ce désastre.
La re-centralisation de ce pays s'est faite sournoisement. La situation était bien différente il y a 30 ans. Il y avait de l'espoir. Ceci avait été amorcé par De Gaulle et réalisé par Gaston Defferre sous Mitterrand.
Il n'y a plus de possibilité de création, de promotion d'initiatives sensées, basées sur des compétences en dehors de cercles qui veulent la rentabilité de l'argent à court terme. Et il n'y a aucune résistance, aucune remise en question de ce système par la jeunesse de ce pays. La jeunesse de ce pays est totalement anesthésiée par les anencéphales (en fait, une atrophie frontale suffit, et c'est curieusement une question d'éducation) qui hurlent la haine de l'autre humain, qui cassent des portiques sans défense (mais symboliques de la lutte de l'espèce contre la pollution routière dans un pays  de rivières, de voies ferrées et de mers !!!), et qui refusent de donner à leurs enfants des conditions équilibrées de vie scolaire demandées par des générations de parents (morts ?), parce que les atrophiques (la plasticité cérébrale explique que les restrictions cognitives répétées des executive people modifie significativement la taille et la fonction de nombreuses régions cérébrales) actuels veulent partir en week-end et préfèrent abrutir leurs enfants plutôt que de leur apprendre à réfléchir.
Une des vraies questions aussi est qu'il n'y a plus aucun courage politique. Depuis longtemps.
Il est vrai que si on regarde autour, il n'y a pas beaucoup d'enthousiasme pour se régénérer. Ce n'est pas la mère Merkel qui peut vous insuffler un idéal !
Ni Cameron et le Prince Charles qui va être en retraite avant d'avoir été Roi.
Ni l'Italie, à moins que le mariage gay au Vatican ne nous apporte l'ultime solution. Mais ce n'est pas l'Italie, dont le berlusconisme rampant est un péché mortel.
Ni...
On ne peut s'en prendre qu'à soi-même. Donc, il faut agir.
Y a -t-il une jeunesse en France capable de narguer, de contester, de bafouer, de dénoncer  la triste clownerie de la société française de cette triste fin de 2013 ?
Je serais fier qu'elle vienne de mes petits-enfants.
De l'amour !

11 mai 2013

en traversant la France, suite...

Une illusion, c'était une illusion. Axel Kahn n'a pas changé. Jean-Christophe Rufin, qui publie son carnet de voyage sur la route de Compostelle, était interrogé il y a quelques jours sur France Inter à 8 heures vingt. Qui se pointe à 8 heures quarante ? Axel Kahn !! Sur le thème "je vais partir", je vais marcher le regard fixé sur mes pensées... Il a ouvert un très beau site web pour qu'on ne le perde pas de vue. A son programme, quelques conférences sur le sens de la vie via la science de sa Science, et quelques détours pour l'inauguration de plusieurs lieux et bâtiments nommés "Axel Kahn" ! Quelle retraite !!
Pas de doute, c'est bien une traversée du désert, à défaut d'une tentation de Venise.
A suivre...

24 avril 2013

24 Avril, en traversant la France


Deux points de vue qui me réjouissent dans le Monde de ce soir, une opinion de Pierre-Henri Tavoillot sur la pratique de la "disputatio", qu'il préconise pour l'enseignement de la Morale Laïque, nouveauté ministérielle. Il est Maître de Conférences en Philosophie à la Sorbonne, explique que c'est une formation fondamentale pour se forger une opinion que de faire l'exercice de développer l'opinion de l'autre, à supposer qu'elle soit contraire à la sienne. C'est l'un des principes de Kant. Je suis depuis longtemps profondément convaincu de cela. Je recommande toujours, quand je siège dans les Comités Tartanpion d'organisation de réunions dites scientifiques, une session Controverse. Il est intéressant de constater comment la plupart des débateurs n'y parviennent pas (en France dans les Neurosciences par exemple), et s'arrangent à l'avance pour se partager le thème, comme s'il s'agissait de la même forme de discours. C'est une épreuve où excellent actuellement les "anglo-saxons", appellation bizarre que l'on utilise pour rappeler la brutalité de leur culture. "Saxons" fait très guerrier, un appel à la charge. Mais mes collègues britanniques y montrent la qualité de leur esprit, ils savent y instiller de l'humour.
C'est tout le contraire de la dépravation médiatico-politique qui se répand sous nos yeux chaque jour dans notre pays dit "des Lumières". C'est une vraie déchéance ce niveau d'empoignades entre Hybride Fardeau, Jeansuque Mefanchon, Latroce Baryton, Jécopé François, et les journalistes du même tonneau. On doute encore du déclin de la France ?
Pierre-Henri Tavoillot fait remarquer que la "disputatio" était le mode d'examen dans la Sorbonne médiévale. Il n'y avait à cette époque, pour cette raison formelle, que 50% de reçus au baccalauréat... C'est pourquoi les grands esprits ont fait révoquer cette pratique, pour évoluer vers la dissertation, qui est bien une école de formalisme, basé sur l'auto-conviction dans les meilleurs cas, sur le consensus moelleux dans les plus mauvais, une manière de réciter des arguments tout faits assortis d'une fausse érudition. La crème de nos élites, en quelque sorte.

L'autre est une chronique de Sandrine Blanchard, "Bon Voyage, M. Kahn", qui raconte avec étonnement et un zeste d'admiration le projet d'Axel Kahn, qui part le 8 Mai à pied pour un voyage en France de trois mois. J'ai des a priori envers Axel Kahn, que j'ai cotoyé il y a 30 ans, et que j'ai un peu trop vu depuis, opportuniste parisien qui a finalement raté sa carrière politique. Il n'a pas fait aussi bien que son Collègue de Cochin qu'il aime tant, Bernard Debré.... Mais cette fois, il fait plaisir à admirer, car sa "fuite" procède d'une analyse qui fait référence à une échelle de valeurs, dont le manque nous asphyxie en ce moment. Il veut quitter "l'atmosphère irrespirable de ce printemps 2013" pour réaliser ce qui lui procure le plus de bonheur, "être en contact avec la beauté des paysages". Il a envie de lenteur. Je partage complètement son constat d'un monde de fausseté, de laideur, de fric et d'intolérance. "Ce monde n'est profondément pas le mien, et l'urgence de le quitter devenait pressante". La droite l'afflige, la gauche le désole. Il fait allusion aux talents d'orateur de Jean-Marc Ayrault, "il a le charisme d'une moule"... Il espère, dans sa promenade, faire des rencontres. Les gens ont-ils changé ? Il va lui falloir arpenter les chemins creux, découvrir des fermes isolées pour se ressourcer au contact de sages qui sauraient encore conter des légendes, de bardes qui sauraient chanter seuls pour les oiseaux, de vieilles qui sachent tourner en souriant aux anges une potée dont le fumet nourrit l'espérance.